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Le Coran souligne que Jésus était un important prophète israélite qui croyait en Dieu Unique, le Seigneur et Créateur du monde. Selon le Coran, le devoir de Jésus en tant que prophète de Dieu, consiste principalement à rappeler les « enfants d’Israël » qui avaient négligé l’enseignement du prophète Moïse (psl), d’obéir à Dieu Unique et de respecter ses commandements.
Comme d’autres prophètes avant lui, Jésus avait reçu la permission de Dieu d’accomplir des signes ou des miracles comme preuves de sa mission prophétique. Mais il n’a jamais prétendu d’être Dieu ou fils de Dieu au sens littéral du terme…
L’auteur de cette brochure connaît très bien l’histoire des origines et les fondements de la foi de ces deux religions, car il s’occupe intensivement de la théologie comparative depuis plusieurs années.
Les croyances fondamentales de ces deux religions sont différentes, mais le comportement de leurs adeptes dans la vie quotidienne présente de nombreux points communs.
Cette brochure contient des informations qui pourraient aider les chrétiens et les musulmans pour mieux s’entendre et pour vivre ensemble en paix malgré leurs différences de croyance.
Elle informe également sur les origines de ces deux religions mondiales. Elle les compare d’une manière compréhensible et explique leurs différences et leurs points communs.
La lecture de cette brochure permet d’éviter des discussions théologiques inutiles sur les différences entre ces deux religions, qui ne mènent à rien, car personne ne peut les éliminer, elles resteront telles qu’elles sont jusqu’au jour du Jugement Dernier.
Mettre l’accent sur les différences n’est absolument pas fructueux, c’est même nuisible à la paix sociale et n’a fait qu’engendrer des conflits. Le passé a montré de très tristes résultats à cet égard.
À mon avis, il est raisonnable de mettre l’accent sur les similitudes dans la vie quotidienne des musulmans et des chrétiens. C’est le seul moyen de créer un climat de paix et de respect mutuel entre les personnes de religions différentes, et pour éviter des confrontations. Chacun devrait vivre selon sa conviction tout en essayant de bien s’entendre avec les autres.
Aucune personne convaincue de la vérité de sa propre religion n’est prête à accepter une autre religion. Mais il n’y a pas de mal de connaître la religion des autres afin d’élargir son propre horizon religieux. Il est constructif que les chrétiens et les musulmans connaissent les différences et les points communs des deux religions afin d’éviter les dialogues de sourds.
Il est dans la nature humaine que toute personne convaincue de sa propre foi aimerait bien la partager avec d’autres personnes. Mais si les autres la refusent parce qu’ils ont une autre foi, je pense qu’il faut les laisser tranquilles, car chaque être humain est responsable de sa propre personne lors du Jugement Dernier, comme le montrent l’Ancien Testament de la Bible et le Coran.
En ce qui concerne la récompense dans l’au-delà, laissons la décision au Créateur du monde…
Les premiers disciples de Jésus, surnommés les « judéo-chrétiens », avaient attendu la venue d’un nouveau prophète après Jésus. On le trouve dans le Nouveau Testament de la Bible sous le nom grec « Paraclet ». Ce mot était traduit par les chrétiens, adeptes de Paul de Tarse en « consolateur » ou « Esprit de Vérité ». Pour eux, ce « Paraclet » est le « Saint Esprit », parce qu’ils ne croient pas en la venue d’un autre prophète après Jésus.
Vous trouverez dans cette brochure, plusieurs preuves sur l’arrivée du dernier prophète Mohammed en tant que « sceau des prophètes » et « pierre de l’angle » déjà mentionnée dans la Bible. C’est une réalité historique que ce grand prophète Mohammed attendu est déjà apparu depuis le 7e siècle et il a aujourd’hui plus de 1,7 milliards de fidèles, ce sont les musulmans.
Lorsque le jeune Mohammed avait 12 ans, un moine judéo-chrétien de Bousra (Syrie) avait découvert le sceau des prophètes sous forme d’une grande tache de naissance entre ses épaules.
Plus tard, le prophète Mohammed (psl) avait revendiqué d’être la « pierre de l’angle » rejetée par les bâtisseurs, et il avait également revendiqué d’être le « sceau des prophètes », c’est-à-dire le dernier prophète du monde, Il a dit :
« Je suis le serviteur de Dieu et son prophète. J’étais prédestiné, quand Adam était encore une motte d’argile » (Hadith d’Ahmed et Ben Hibban).
« Mon exemple et celui des prophètes apparus avant moi, est comme l’exemple d’un homme qui a bâti une maison, bien faite et belle. Elle lui a manqué qu’une pierre dans un angle (coin). Les gens ont commencé à tourner autour d’elle et de s’étonner, et ils se sont demandés : Pourquoi manque t’il une pierre à cette place ? Cette pierre est moi, et je suis le sceau des prophètes » (Hadith de Boukhari, livre 61, chapitre 16; et dans les Hadiths de Mouslime et Tirmidhi). 3
Jésus avait aussi parlé aux Juifs de cette pierre de l’angle en se référant au psaume de David 118 : 22, il a dit :
« N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle ; c’est du Seigneur que cela est venu, et c’est un prodige à nos yeux ?
C’est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits.
Celui qui tombera sur cette pierre s’y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé » (Mathieu 21 : 42-44).
Dans une autre tradition, Mohammed a dit :
« Je suis le plus proche du fils de Marie [Jésus], aussi bien dans ce monde comme dans l’au-delà. Les prophètes sont des frères en raison de l’ordre divin. Leurs mères sont différentes mais leur croyance est la même » (Hadith Boukhari numéro 3443).
Dieu l’a également qualifié dans le Coran de « sceau des prophètes » : « Mohammed n’a jamais été le père de l’un de vos hommes, mais le messager d’Allah et le sceau des prophètes. Allah est Omniscient » (Coran 33 : 40).
Et Dieu a dit au prophète Mohammed : « Et Nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde pour le monde (pour les nations) » (Coran 21 : 108)…
Des informations plus détaillées sur l’histoire des judéo-chrétiens se trouvent dans le livre du même auteur, intitulé :
« L’Islam est l’héritier du christianisme primitif, Continuité dans les religions monothéistes »…
Mais si l’on analyse les écrits du Nouveau Testament de la Bible, on trouve les vraies paroles de Jésus, ce sont celles qui soulignent l’unicité de Dieu, comme l’enseignent l’Ancien Testament de la Bible et les judéo-chrétiens d’alors. Jésus a souvent cité la Thora et les anciens prophètes. Lui-même croyait en la Thora, il l’a enseignée et il a vécu selon ses lois.
Jésus avait cru en Dieu Unique et il avait invité ses auditeurs de faire la même chose, voici deux exemples :
Un érudit de la religion avait demandé à Jésus de lui dire qui est le plus important commandement de Dieu. Jésus lui avait donné les réponses suivantes :
« Voici le premier : Écoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l’Unique Seigneur ; et : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autres commandements plus grands que ceux-là » (Marc 12 : 29-31).
Les réponses de Jésus étaient des citations de la Thora, ce sont les versets de Deutéronome 6 : 4-6 et Lévitique 19 : 18.
Jésus n’avait pas dit à l’érudit qu’il soit un deuxième dieu que l’on doit prier, car Jésus était un Juif croyant en Dieu Unique qui ne dirait jamais des paroles blasphématoires…
Saint Barnabé était un apôtre et compagnon de Jésus-Christ (psl). Il a écrit qu’il a noté les prédications et les actes de Jésus qu’il a entendu de sa bouche. Son livre s’appelle l’évangile de Barnabé. Ce dernier n’est pas admis dans le Nouveau Testament de la Bible.
Barnabé est un Juif venu de Chypre, il est issu d’une famille de prêtres Lévites. 1 Son vrai nom était Matthias.
Le nom Matthias est une variante du nom hébreu Matthieu. On l’a aussi appelé Josèphe (voir le Nouveau Testament de la Bible)…
Barnabé était membre de l’Eglise primitive de Jérusalem. Il a possédé un terrain à proximité de Jérusalem, il l’a vendu et a offert la recette à sa communauté chrétienne (comme le font habituellement les Esséniens). En raison de son dévouement pour la cause de Jésus, les autres apôtres l’ont surnommé Barnabé, ce qui est traduit différem-ment comme « fils de la consolation » ou « fils de l’exhortation ». ²
Il était un prédicateur couronné de succès avec une personnalité attrayante. Ceux qui ont soufferts du conflit entre les groupes d’opinions différentes, ont trouvé chez lui consolation et paix. Avec sa réputation en tant que quelqu’un qui a été un des proches de Jésus, il est devenu un membre éminent du petit groupe de disciples réunis à Jérusalem après le départ de Jésus. Ils ont respecté la loi de la Thora et des anciens prophètes, parce que Jésus était venu pour l’accomplir, c’est-à-dire pour la pratiquer, l’enseigner et l’assainir des ajouts des prêtres, mais pas pour la détruire. ³
Ils ont continué de vivre comme Juifs et ils ont pratiqué ce que Jésus leur avait enseigné…
Cette littérature met l’accent sur la croyance en Dieu Unique qui n’a pas d’associé dans Son règne.
La littérature clémentine est connue seulement par un nombre restreint de personnes (spécialistes) et elle est aujourd’hui accessible qu’en traduction anglaise…
Depuis le départ du prophète Jésus (psl), se sont formés deux principaux courants de chrétiens concurrents avec des différents sous-groupes et des groupes mixtes.
D’un côté, le courant de croyance pure monothéiste basé sur le monothéisme du judaïsme, c’est celui des judéo-chrétiens. Et de l’autre côté, le courant païen inspiré de la foi polythéiste des Grecs, des Romains et des Égyptiens, c’est celui des chrétiens païens, adeptes de Paul de Tarse…
L'homme est prévu pour le paradis
Mais l’être humain doit faire le premier pas vers Dieu pour qu’Il l’aidera.
« Si un être humain fait un pas vers Dieu, Dieu fera sept pas vers lui ; et s’il marche vers Dieu, Dieu courra vers lui ».
L’athéisme est apparu en Europe au 17e siècle, pendant le siècle des Lumières, en réaction à l’attitude rigide des Eglises chrétiennes. Celles-ci plaçaient leurs dogmes de foi au-dessus de la raison. Elles ont condamné le savoir scientifique comme étant l’œuvre du diable et elles ont persécuté les scientifiques et les chercheurs.
Les athées refusent le christianisme et tout ce qui est contraire aux lois de la raison. Ils n’ont pas tort dans ce cas.
Certains d’entre eux, les « antithéistes », vont même plus loin, ils s’opposent activement à toute forme de religion. Pour eux, les religions sont « l’opium du peuple ».
Malheureusement, ils négligent le fait qu’il existe une autre grande religion mondiale qui met aussi l’accent sur la même chose qu’eux. Dans cette religion, la pensée logique et rationnelle et la croyance en Dieu vont de pair. Elle accepte le savoir scientifique et encourage la recherche scientifique afin que les gens puissent connaître les lois de Dieu (les lois de la nature) et y voit la confirmation de sa véracité et une preuve de l’existence de Dieu. Elle encourage même la recherche du savoir, là où on le trouve, afin de mieux comprendre Dieu, car la nature et les lois qui régissent l’univers, sont considérées comme l’œuvre de Dieu…
Principe fondamental de la croyance polythéiste
Dans les temps anciens, les grandes civilisations polythéistes (païennes) avaient pour habitude que leur dieu suprême engendre des fils qui régnaient avec lui. Ces fils de dieu étaient soit des dieux, soit des rois.
Par exemple, le plus grand dieu des Sumériens et des Babyloniens, Enlil (plus tard fusionné avec Mardouk), était considéré comme le père et le roi des dieux. Le Dieu-Soleil Ra ou Rê des anciens Égyptiens était le père de tous les pharaons.
Le dieu des Grecs Zeus ou Jupiter chez les Romains, aurait engendré des fils hommes-dieux qui participaient à son règne. Il était aussi considéré comme le père des rois…
Le culte de Baal chez les Phéniciens et le culte d’Isis ou d’Horus des anciens Égyptiens avaient une trinité divine composée du père, de la mère et du fils. Les anciens Égyptiens avaient une autre variante composée du Père-Dieu Osiris, du Fils Horus et du Saint-Esprit Ra.
Les Sumériens, les Babyloniens, les Phéniciens, les anciens Égyptiens, les Grecs et les Romains avaient cru en plusieurs dieux (des polythéistes).
Cette ancienne pensée polythéiste (païenne) s’est infiltrée à travers le culte Dieu-Soleil Mithra dans le christianisme paulien, par exemple la croyance en un fils de Dieu mort et ressuscité pour expier les péchés des êtres humains et en la Trinité.
Les anciennes religions ayant comme croyance fondamentale un fils de Dieu, mort, et ressuscité au troisième jour pour expier les péchés des êtres humains, sont des différentes variantes du culte de Dieu-Soleil. Chacune avait son propre fils de Dieu. Voici quelques exemples : Tammuz, Horus, Mithra, Attis, Adonis, Bacchus, Dionysos, et autres…
Jésus historique n'est pas identique avec le Jésus de la croyance chrétienne
Jésus historique (psl) n’était ni un dieu ni un être céleste préexistant, mais un grand prophète juif et un homme humble. Il avait prêché la même foi monothéiste qu’Abraham et Moïse avant lui (la paix de Dieu soit sur eux).
Jésus a accentué l’importance de la Thora et il l’a enseignée, afin que son peuple vive en conséquence pour obtenir la satisfaction de Dieu Unique.
Les points suivants de la Thora sont particulièrement importants :
Croire en Dieu Unique, sans Lui attribuer d’associés et respecter Ses commandements.
Circoncire les enfants mâles pour confirmer l’alliance sacrée avec le prophète Abraham.
Interdiction de manger des aliments déclarés impurs par Dieu, comme la viande de porc, sa graisse et tout ce qui provient de cet animal, et tout ce qui provient des autres animaux impurs, ainsi que la viande d’animaux purs s’ils n’ont pas été correctement égorgés et la consommation du sang sous toutes ses formes.
Jésus et ses apôtres étaient circoncis et ils avaient vécus selon les règles de la Thora. Donc, ceux qui croient en Dieu Unique et respectent Ses lois seront récompensés, après leur mort, par le séjour éternel au paradis. Tel était l’enseignement de Jésus et de Moïse, pas autrement.
Quant aux polythéistes, Dieu Unique leur a fermé l’accès au paradis.
Jésus n’a jamais prétendu d’être un deuxième dieu à côté du Dieu Unique. Il n’a pas non plus enseigné de croire en sa mort sur la croix. Il n’a jamais non plus enseigné la Trinité. C’est au 4e siècle que les adeptes de Paul de Tarse l’ont introduite dans le christianisme actuel…
Jésus-Christ n’est pas né à Noël Le 25 décembre est l’anniversaire des dieux païens
Si l’on offre confiance aux Écritures saintes, Jésus-Christ n’était pas né en décembre, mais pendant la saison chaude en Palestine. Selon le Nouveau Testament de la Bible, il était né quand les bergers dormaient dehors avec leurs troupeaux. Et selon le Coran, il était né dehors sous un palmier quand les dattes étaient mûres. Par conséquent, sa naissance aurait lieu en été, jusqu’au mois de septembre, quand les dattes deviennent mûres en Palestine. Cela ne correspond pas du tout à son prétendu anniversaire du 25 décembre.
Beaucoup d’anciens peuples du monde avaient adoré le soleil en tant que leur dieu, car cet astre avait toujours une influence très importante sur leurs vies. Ils se sentaient à l’aise quand le soleil brille. Il leur fournit de la lumière, de la chaleur, et grâce à lui ils récoltent pendant les saisons chaudes ce qu’ils avaient besoin pour survivre : des céréales, toutes sortes de fruits et légumes, de l’herbe pour leurs bétails, etc. Ces peuples croyaient que leur « Dieu-Soleil » meurt le 22 décembre quand il atteint le point le plus bas dans le ciel, et ressuscite ou bien renaît trois jours plus tard, le 25 décembre ; car à partir de cette date, les journées redeviennent progressivement plus longues. Les gens se réjouissent et célèbrent l’anniversaire de leur dieu.
Les peuples de nombreuses anciennes cultures étaient des adorateurs du soleil, ils observaient les étoiles et les interprétaient pour leurs besoins religieux. Dans les temps anciens, le signe du zodiaque « la vierge » était personnifié en tant qu’une vierge humaine qui donnera naissance à un fils divin, qui sera le soi-disant sauveur de l’humanité, le « Dieu-Soleil ». Elle est représentée par les anciens Égyptiens comme une Madone avec son bébé dans les bras, par exemple, la « mère-déesse » Isis avec son fils Horus.
Le lieu de naissance de ce fils divin par une vierge est indiqué au ciel par une étoile brillante accompagnée de « trois rois ». Cette légende est très ancienne et elle était connue par les Babyloniens, les anciens Égyptiens et par d’autres peuples. Cette étoile brillante est Sirius et les trois étoiles de la ceinture de la constellation d’Orion sont appelées les « trois rois ».
Le 24 décembre à minuit, les trois étoiles d’Orion et l’étoile Sirius forment une ligne droite parfaite montrant vers l’est, à l’endroit du ciel où la constellation de la « vierge » apparaîtra à l’horizon, là où l’on peut observer la naissance du soleil ou du Dieu-Soleil.
Les catholiques avaient fixé en 336 apr. J.-C., le 25 décembre (dies natalis solis) en tant qu’anniversaire de Jésus-Christ, et il est resté ainsi jusqu’aujourd’hui dans les pays chrétiens. Ce jour était l’anniversaire du Dieu-Soleil païen Mithra ou sol invictus…
Le dogme de la Trinité chrétienne et son origine
1 + 1 + 1 = 1. La formule ne fonctionne pas, voir la représentation graphique ci-dessus.
La Trinité chrétienne est d’origine polythéiste (païenne), elle provient surtout du culte du Dieu-Soleil Horus des anciens Égyptiens. Elle est composée du Dieu-Père Osiris, du Fils Horus et du Saint Esprit Ra. Les trois sont des dieux indépendants et en même temps ils sont un seul dieu avec des différentes apparitions. Cette Trinité égyptienne existait depuis beaucoup plus de mille ans avant la naissance de Jésus. Elle est identique à la Trinité chrétienne, sauf les noms des trois dieux sont différents. L’autre variante de la Trinité égyptienne est composée du Dieu-Père Osiris, de la Déesse-Mère Isis et du Fils Horus.
La Trinité n’existe pas dans la croyance monothéiste du judaïsme et du judéo-christianisme, mais elle existe dans beaucoup de religions polythéistes avec des différentes variantes depuis l’ancien temps. On la trouve aujourd’hui dans l’hindouisme et le bouddhisme. La trinité des Hindous (Trimurti) contient trois dieux : Brahmâ, Vishnu et Shiva. Dans le bouddhisme, elle est composée de Sarasvatî, Lakshmi et Kali.
Les Romains avaient une trinité composée du Dieu-Père Jupiter, son épouse Junon et leur fille Minerve. Les Grecs avaient une trinité composée de Zeus, Poséidon et Hadès.
L’ancien peuple des Sumériens avait une trinité composée de Nanna-Sin (lune), Utru (soleil) et Inanna, la déesse de l’étoile Vénus (aujourd’hui planète Vénus) et de l’amour. La trinité des Babyloniens est composée de Nimroud, Sémiramis et Tammuz.
Les Phéniciens avaient une trinité composée de Baal (le seigneur), son épouse Astarté et leur fils Adonis, qui meurt et ressuscite. 2
Les anciens Égyptiens avaient au moins deux trinités. Le culte de Mithra a aussi une trinité composée de Mithra, Cautes et Cautopates. 3
Les Babyloniens et les anciens Égyptiens utilisaient le triangle équilatéral pour leur Trinité, comme l’Eglise catholique l’utilise encore aujourd’hui… 2